samedi 22 novembre 2008

Vers une convention naturelle (r)évolutionnaire

Le racisme néo social : règlementation de l'évolution, viol de l'autre. Contre déshumanisation et dépersonnalisation, une (r)évolution par une convention naturelle, est en train de naître....
La race humaine est vieille de millions d'années et de millions d'images, chaque être humain a en lui des symboles universellement répandus, ce qui agite en profondeur chaque être humain agite chacun de nous.

Dans le cadre d'une évolution par différenciation, sous le masque des apparences, nous ne sommes pas différenciés : nous sommes des personnes, des individus, et avons tous la perception du lien de conscience qui nous unit.

Pourtant de ce qui est « civilisé », ou bien, ou mal, ce qui est l'est pour les uns, l'est peu pour les autres.

Dans le cadre d'une évolution par différenciation, il y a diversité, et l'on voit bien que les rêveurs politiques nous éloignent de la nature réelle des choses, ne font que développer des injustices, des discriminations.

Que perçoit chacun d'entre nous en premier ?

Ce n'est pas son environnement, c'est lui-même.

Ce que font les politiciens, les théologiens, les rois des « ismes » et des « logies », c'est de chercher loin de toute intériorité à solutionner la question du bonheur universel par les choses extérieures, leur répartition, leur réglementation … ces solutions qui doivent être défendues, protégées, deviennent rapidement des privilèges.

Ces privilèges forment nos cultures, nos nations, dans laquelle la vie navigue entre « bien » et « mal » et où le niveau culturel est considéré si élevé, qu'on est fort étonné des douleurs, des bains de sang, que provoque l'installation du paradis terrestre…

C'est que le paradis nous est promis par des gens qui s'imaginent un large champ de conscience et livrent bataille, en recherche de supériorité individuelle.

Sous couvert d'un racisme « néo social » « à la Zemmour » re-apparaît la « fameuse » notion de race qui établi que parce que l'homme a l'intelligence adéquate à son environnement et s'y adapte physiquement et psychiquement, son apparence ou ses données culturelles, différentes, amèneraient les notions d'infériorité et de supériorité, faisant de l'autre - forcément de l'autre - un sous homme.

Mais ce sous homme là a en lui des symboles universellement répandus, qui agitent en profondeur chaque être humain.

C'est moi, encore moi, ce sous homme, cet individu : une personne, et je ne peut être quelqu'un qui m'attaquerait moi-même !

Nous vivons dans un monde en mouvement, en renouvellement, ou la dépersonnalisation, la déshumanisation, font des autres humains, des autres nations, des autres cultures, des fonctions, de simples fonctions, notamment étrangères à la haute moralité de nos holocaustes…

N'allons pas croire cependant que l'homme est habité prioritairement de mauvais sentiments : tout nous prouve le contraire dans sa volonté universelle d'établir des lois saines. Ne hurlons pas non plus contre la modernité : elle peut permettre efficacement de lutter contre l'anarchie.



Puisque les rêveurs politiques nous éloignent de la nature réelle des choses, puisque nous sommes des êtres naturels, puisque nous sommes dans un processus d'évolution par différenciation, gageons que l'homme comprendra les énergies vitales qui se trouvent pour l'espèce toute entière dans ce qu'il perçoit en premier : lui-même.



Malgré les créateurs professionnels de dépendance, malgré les exploiteurs de faiblesse, l'homme est, en soi, fondamentalement, une capacité à s'améliorer, vieille de millions d'années et de millions d'images.

C'est un immense trésor, en chacun de nous.

Les « ismes » et « logies » ne sont que des minimisations d'individus ayant véritablement perdu la tête jetant de côté comme « inférieur » ou « diaboliquement mauvais » tout ce qu'ils ne comprennent pas pour tenir le peuple sous « protection sociale » par l'assujettissement contre fourrage, ce qui constitue un étouffement de la nature profonde de chaque individu générant d'invisibles holocaustes de l'humanité par l'urbanisation, les intoxications, l'épuisement nerveux !

Le sens de la vie ne peut être décidé par un Etat - l'homme en fait seul l'expérience en lui-même, en vivant le bien et le mal - et il est urgent de nous sauver nous-mêmes des autodestructions à venir en utilisant la seule force valable : {{le devoir que nous avons de nous comporter en citoyens, en nous exprimant, en tant qu'humains,}} à la place de ceux qui se présentent notoirement comme « seuls partis de pouvoir légitimes » ce qui en dit long, sur leur universalité, de caste…



Si en tant qu'humains nous ne pouvons être des êtres qui nous attaquons nous-mêmes, nous cessons d'être isolés, en créant une convention naturelle plus forte que les conventions artificielles d'un Etat, d'une nation, d'intérêts privés.



Cette convention naturelle est en train de naître, par internet.

Dans les mois et les années à venir, faisant seule son chemin en vivant le bien et le mal, elle renversera tout ... par chacun d'entre vous !

samedi 1 novembre 2008

Et pourtant, elle allaite son enfant mort… Dieudonné, une construction universaliste 100 % sans compromis et sans asservissement.

Le sketch de Dieudonné sur cette mère pygmée qui allaite son enfant mort nous a tous saisi. Tous, d'autant que les pygmées ne sont dans ce sketch reconnus que comme des nuisibles.

L'émotion est intense, les spectateurs, qui ne savent pas ce qui en eux même crée une telle émotion, le font savoir à l'Artiste, invariablement, après chaque représentation… facteur moral ? Oui car quel édifice éthique permet cette mort, dans l'indifférence, et que construisons nous, là-dessus, si ce n'est un édifice barbare ?

Rien ne rend plus barbare que la recherche du profit : la forêt est efficacement rasée, le pipeline est efficacement installé, personne ne vient troubler efficacement la fête : meurent les pygmées, le fait est naturel, voilà la vérité.

Nous sommes donc, de toute évidence, devant une « vérité construite » par et pour toute une civilisation :

faire vivre des milliers de gens avec ce pipeline en en faisant crever quelques milliers d'autres, nous l'acceptons.

Accepter ce pétrole, c'est s'asservir, et ce sketch, s'il met mal à l'aise son public, c'est peut être parce que nous acceptons beaucoup, beaucoup de tout, beaucoup de trop et nous asservissons d'autant.

Il se trouve que la morale est une fibre essentielle de l'humanité qu'un Moïse peut proclamer, mais elle reste, têtue, une fibre naturelle sans laquelle la naissance de Moïse n'aurait pas été possible, faute de cohérence chez les premiers humains : la morale est donc aussi vieille que l'humanité en tant que telle, aussi vieille que les pygmées eux mêmes, et a ceci de particulièrement curieux de cesser, tout à coup, en dehors des « frontières construites » par et pour toute une civilisation…

Dieudonné a ce talent : universaliste sans compromis il confie l'homme à l'homme, authentiquement, et s'il ne prend pas sur lui - tel le Christ - « les péchés du monde », il se réalise en Bouffon qui lui sait que le Christ, extérieur à chaque individu, est mort pour des « péchés » qui restent eux aussi extérieurs à chaque individu...

...et pourtant, elle allaite son enfant mort.



Galilée
envoyé par discobole