vendredi 21 septembre 2007

Religion et évolution - évaluation de la situation, prise de conscience

Dieux, Démons, Lois sont liés à la notion de religion.

Ce sont des puissances.

Notre propre puissance n’est pas mince : nous posons des actes, des faits, accumulons des expériences depuis la nuit des temps, depuis la sombre caverne, depuis la forêt...

Chacun de nos mouvements est bénéfique ou dangereux, ce sont des expériences, des facteurs, qu’il a bien fallu expliquer DANS NOTRE MONDE par l’utilisation (en tant que symboles) de ces Dieux, Démons, Lois.

Ce sont donc des puissances mais ce sont aussi des images.

Si les religions devaient se figer en dogmes, immuables, une image pour illustration serait celle d’un mur…

Par ailleurs l’humain se tourne vers la religion en cas d’urgence… que ce soit pour dire « Mon Dieu » ou « Nom de Dieu ».

Evidement ce n’est pas la même chose, mais c’est bien le même mot, et dans les deux cas il y a expression de la « nature » religieuse de l’homme, même involontairement, de façon exclamative.

Nos mouvements, bénéfiques ou dangereux, ces expériences, ces facteurs, ces faits, n’ont pas été inventés, ils ont été faits.

Nous le savons, l’évolution fut lente… à quel moment l’Humain a-t-il pris conscience qu’il agissait par choix ?

De l’objectivité des Dieux de l’ancienne Egypte à un Dieu qui s’occupe de chacun, quel fascinant parcours que celui de l’Homme…

… Mais si nous ne savons pas à quel moment l’humain a pris conscience de ses actes, nous pouvons nous demander à quel moment il prendra conscience de ce qu’il pense.




* * * * *


Du sens de tout cela ? ... à méditer en vous-mêmes et pour vous mêmes :

lundi 17 septembre 2007

De l’idée de se parler

Le rendement d’une machine sert à la transformation « de la nature ».

Une certaine chose en devient une certaine autre, par l’utilisation de certaines énergies et de phénomènes naturels.

Il s’agit d’une part de l’utilisation d’énergies purement physiques certes, mais aussi de l’utilisation de l’énergie psychique : le mental, l’intellect, lui aussi producteur d’énergie, et utilisé pour obtenir un rendement… ce rendement est donc également, clairement, obtenu par une machine : la culture ou pour être plus exact, des machines, les cultures.

Un premier point est qu’en utilisant ses capacités l’homme dévie les choses de leur cours naturel évolutif, selon des Lois qu’il impose, en différenciant, en faisant des choix, au-delà de la nature…

Un second point est que pourtant tout cela est purement un mécanisme de contraintes : enrichissement pour la reproduction, existence sociale pour la reproduction, tout cela n’a rien de culturel, et est simplement naturel, observable chez n’importe quelle espèce animale.

En fait qu’est donc la culture humaine ?

La culture humaine est basée sur le passé : l’expérimentation, vérité du premier point, le remaniement, contre vérité exprimé dans le second point.

L’opposition est là : tout ce qui est humain est relatif.

Il est urgent de réaliser que les doctrines et/ou positions philosophiques et religieuses humaines sont tout aussi relatives.

Les formulations intellectuelles humaines nous emprisonnent

L’esprit, le cœur, sont donc véritablement choses surhumaines ?

Ce n’est pas le spectacle d’une humanité en crise qui peut laisser à penser le contraire…

La culture est fondée sur le passé et - cela est aussi une évidence - sur sa continuité.

Il n’est donc même pas de présent, qu’en est-il alors de l’avenir ?

Il s’agit de construire un futur basé sur le passé : la sauvagerie, la barbarie, alliés au progrès technologique nous portent vers l’avant, alors que nous ne pouvons même pas examiner les arrières plans de notre évolution.

L’homme d’aujourd’hui est un nostalgique primitif, un enfant capricieux, qui peint son image de besoins historiques insatisfaits … sa violence est de plus en plus vive, l’homme combat l’homme.

Chaque victoire d’une culture sur une autre est une défaite universelle, une illusion.

La religion, la science, la manipulation des individus par les Etats sont des sujets à aborder avec Ouverture.

Les problèmes ne peuvent être résolus qu’une fois compris et pour se comprendre, il faut se parler. Nous jetons les problèmes vers les très hauts : Dieux, Sciences, Etats et restons dans la peur, comme les primitifs du passé.


Les maladies en « ismes » sont captivantes, intéressantes mais le passé n’a aucun avenir : un enfant nonagénaire est une chose ridicule.

Le bien être et la prospérité dans un dialogue avec le cœur et l’esprit sont les thèmes que tous les humains ont en commun.

Il est urgent de se parler, sur cette base, car nous ne sommes plus dans un processus d’évolution par différenciation, mais dans un processus de destruction par différenciation.

Il faut vivre pour l’avenir et non pas dans l’avenir projeté par le passé.

Il faut se parler.

Les OGRES offrent ce socle, formidable.