mercredi 5 décembre 2007

La Crise des Lumières

L'histoire des idées est une vaste histoire, pour le moins.

Le siècle des Lumières tire quant à lui son nom du mouvement intellectuel, culturel et scientifique connu sous le nom de Lumières. Il correspond fondamentalement au XVIIIe siècle européen.

En tant que Catholique, l'innocence, la spiritualité des peuples a ma préférence.

La science, mise en avant avec la raison, a, durant cette période, écartée l'innocence et la spiritualité des peuples, faisant de ces deux éléments, des éléments marginaux.

La science et la raison sont des éléments pensés par l'homme, les surestimer, considérer l'apparition de la vie sur terre comme un épiphénomène de la chimie du carbone, ne fait qu'expliquer de façon restreinte, par des processus physiques connus, rien d'autre que des apparences issues d'observations empiriques.

Dans un monde où la religiosité de l'homme est prouvée - et donc pas l'existence ou l'inexistence de Dieu - que peut bien être la raison ?

La raison est-elle le combat contre l'irrationnel ?

Si la raison est le combat contre l'irrationnel, la raison est un combat contre l'homme.

Je rappelle à chacun que la science, la physique par exemple, constate, mais n'explique pas, propose des théories qui ne font que mettre en équation des constats.

Je rappelle à chacun que notre volonté, notre intelligence, réunit les contraires.
La période des lumières est donc bien une crise.

Notre ami Milton - qui n'est pas sans s'en référer à la pensée Kantienne dès que la chose est possible - approuvera certainement que si les hommes apprennent à se connaître on devrait aboutir à « un état de paix universel sans concurrence et animosité. »

Revenons sur la religion dans notre sphère judéo-chrétienne et ses prétentions illégitimes à l'universalité.

Autant que l'on puisse remonter dans le temps, « la croyance en des faits historiques ne peut pas aller plus loin que jusqu'où on peut vérifier l'authenticité des données. »

La répétition d'actes ecclésiaux n'est pas non plus garantie de vérité...

... il arrive que la croyance soit en phase avec la nécessité morale : l'idée morale du royaume de Dieu sur la terre, mais c'est le paradis, pour sûr !

Mais à part multiplier ses richesses, se servir de sa puissance pour dominer, l'église n'a fait - par contamination psychique - de l'homme qu'un esclave vivant dans la peur, dans les cités de la peur.

Etre civilisé, c'est se fondre dans un collectif qui respecte les besoins profonds de chacun.


A bien y regarder de plus près, la période des lumières qui nous aurait « éclairé » a fait couler beaucoup d'encre, mais n'est véritablement qu'au service de l'inhumanité car elle ne tient pas compte... des autres.

Quant une période - dite des lumières - n'a pour but que d'imposer et soumettre, cela implique qu'est dissimulé ce que nous sommes, pour paraître exactement ce que nous ne sommes pas.


vendredi 21 septembre 2007

Religion et évolution - évaluation de la situation, prise de conscience

Dieux, Démons, Lois sont liés à la notion de religion.

Ce sont des puissances.

Notre propre puissance n’est pas mince : nous posons des actes, des faits, accumulons des expériences depuis la nuit des temps, depuis la sombre caverne, depuis la forêt...

Chacun de nos mouvements est bénéfique ou dangereux, ce sont des expériences, des facteurs, qu’il a bien fallu expliquer DANS NOTRE MONDE par l’utilisation (en tant que symboles) de ces Dieux, Démons, Lois.

Ce sont donc des puissances mais ce sont aussi des images.

Si les religions devaient se figer en dogmes, immuables, une image pour illustration serait celle d’un mur…

Par ailleurs l’humain se tourne vers la religion en cas d’urgence… que ce soit pour dire « Mon Dieu » ou « Nom de Dieu ».

Evidement ce n’est pas la même chose, mais c’est bien le même mot, et dans les deux cas il y a expression de la « nature » religieuse de l’homme, même involontairement, de façon exclamative.

Nos mouvements, bénéfiques ou dangereux, ces expériences, ces facteurs, ces faits, n’ont pas été inventés, ils ont été faits.

Nous le savons, l’évolution fut lente… à quel moment l’Humain a-t-il pris conscience qu’il agissait par choix ?

De l’objectivité des Dieux de l’ancienne Egypte à un Dieu qui s’occupe de chacun, quel fascinant parcours que celui de l’Homme…

… Mais si nous ne savons pas à quel moment l’humain a pris conscience de ses actes, nous pouvons nous demander à quel moment il prendra conscience de ce qu’il pense.




* * * * *


Du sens de tout cela ? ... à méditer en vous-mêmes et pour vous mêmes :

lundi 17 septembre 2007

De l’idée de se parler

Le rendement d’une machine sert à la transformation « de la nature ».

Une certaine chose en devient une certaine autre, par l’utilisation de certaines énergies et de phénomènes naturels.

Il s’agit d’une part de l’utilisation d’énergies purement physiques certes, mais aussi de l’utilisation de l’énergie psychique : le mental, l’intellect, lui aussi producteur d’énergie, et utilisé pour obtenir un rendement… ce rendement est donc également, clairement, obtenu par une machine : la culture ou pour être plus exact, des machines, les cultures.

Un premier point est qu’en utilisant ses capacités l’homme dévie les choses de leur cours naturel évolutif, selon des Lois qu’il impose, en différenciant, en faisant des choix, au-delà de la nature…

Un second point est que pourtant tout cela est purement un mécanisme de contraintes : enrichissement pour la reproduction, existence sociale pour la reproduction, tout cela n’a rien de culturel, et est simplement naturel, observable chez n’importe quelle espèce animale.

En fait qu’est donc la culture humaine ?

La culture humaine est basée sur le passé : l’expérimentation, vérité du premier point, le remaniement, contre vérité exprimé dans le second point.

L’opposition est là : tout ce qui est humain est relatif.

Il est urgent de réaliser que les doctrines et/ou positions philosophiques et religieuses humaines sont tout aussi relatives.

Les formulations intellectuelles humaines nous emprisonnent

L’esprit, le cœur, sont donc véritablement choses surhumaines ?

Ce n’est pas le spectacle d’une humanité en crise qui peut laisser à penser le contraire…

La culture est fondée sur le passé et - cela est aussi une évidence - sur sa continuité.

Il n’est donc même pas de présent, qu’en est-il alors de l’avenir ?

Il s’agit de construire un futur basé sur le passé : la sauvagerie, la barbarie, alliés au progrès technologique nous portent vers l’avant, alors que nous ne pouvons même pas examiner les arrières plans de notre évolution.

L’homme d’aujourd’hui est un nostalgique primitif, un enfant capricieux, qui peint son image de besoins historiques insatisfaits … sa violence est de plus en plus vive, l’homme combat l’homme.

Chaque victoire d’une culture sur une autre est une défaite universelle, une illusion.

La religion, la science, la manipulation des individus par les Etats sont des sujets à aborder avec Ouverture.

Les problèmes ne peuvent être résolus qu’une fois compris et pour se comprendre, il faut se parler. Nous jetons les problèmes vers les très hauts : Dieux, Sciences, Etats et restons dans la peur, comme les primitifs du passé.


Les maladies en « ismes » sont captivantes, intéressantes mais le passé n’a aucun avenir : un enfant nonagénaire est une chose ridicule.

Le bien être et la prospérité dans un dialogue avec le cœur et l’esprit sont les thèmes que tous les humains ont en commun.

Il est urgent de se parler, sur cette base, car nous ne sommes plus dans un processus d’évolution par différenciation, mais dans un processus de destruction par différenciation.

Il faut vivre pour l’avenir et non pas dans l’avenir projeté par le passé.

Il faut se parler.

Les OGRES offrent ce socle, formidable.


mardi 7 août 2007

L’humain est au centre de tout , l’individu est au centre de tout.

Une rivière peut se perdre dans les bras d’un marécage et redécouvrir ensuite son lit ordinaire.

La rivière peut aussi se perdre définitivement dans les marais…

Une pierre posée sur une graine peut être soulevée par elle quand arrive la germination.

La pierre peut être trop lourde…

C’est ce que nous voyons arriver : n’importe quand, n’importe comment et à n’importe qui.

La perfection n’est pas en l’homme mais dans son intention d’élaborer des chefs d’œuvres, en suivant le lit du fleuve de la vie, en écartant les pierres qui l’empêche d’éclore.

L’intention, la volonté, est la matière première, mieux : une énergie.

Alors que « nous-mêmes » est la chose que nous percevons en premier, nous regardons le monde par l’extérieur.

Peut être l’individu devrait-il regarder le monde par l’intérieur.

Nous avons tous le même fond primordial : il n’y a donc pas « d’être humain idéal ».

Si l’homme regarde en lui-même, examine son être, rectifie son comportement, place son énergie ni n’importe quand, ni n’importe comment, le collectif en sera modifié – et il doit l’être - car nul n’est n’importe qui.


jeudi 26 juillet 2007

Le Blogres de Dom - Bienvenue sur mon île !

Bonjour à tous !

Oui, je crée mon Blog, ou plus exactement, mon Blogres, car je suis un O.G.R.E.S.
L'Ouverture de toutes les frontières idéologiques, des frontières Géographiques (rapprochement entre les nations/pays), Religieuse (croyances), Ethnique (race ou couleurs de peau) et Sociale (classes sociales, sexes ou genres, générations, métiers, handicaps, diplômes, etc) est une Utopie Concrète mais aussi une ligne d'horizon...

Les O.G.R.E.S. sont un mouvement d'idées, et dans un mouvement, il y a des individus...

La réflexion personnelle sur soi, le retour de l'individu aux fondements de la nature humaine, à l'être dans sa destinée individuelle et sociale est un moyen de lutter contre l'aveuglement qui règne à l'heure actuelle.

Etre un O.G.R.E.S. ne suffit pas.

Un O.G.R.E.S., un artiste de l'âme humaine, Dieudonné, m'a fait comprendre.... l'importance de l'art !

Il convient donc de tisser des liens où sans cesse se mêle l'universel à l'individuel.

Ce sera le but de ce blog, sans forcer les choses.

Une île émerge de la mer : Le Blogres de Dom.

Bienvenue sur mon île !