dimanche 28 décembre 2008

De Faurisson au Code Noir, du détournement du conventionnel vers la délivrance : Dieudonné.



Faurisson, un homme tombé dans ce qu’il y a de plus obscur dans l’âme, un homme dont une idée non naturelle s’est emparé, et qui dit idée non naturelle dit malédiction. Faurisson, un personnage digne de Faust et de sa damnation, un personnage dont on pourrait franchement être ennuyé d’être le parent, dont on éprouve le besoin élémentaire de se séparer comme du fantôme d’un funeste disparu … Dieudonné vient de l’embaumer dans le mausolée de son prochain DVD, qui sera glissé chez vous d’ici peu tel un cadavre de Lénine sous la lourde armoire du salon.

C’est cadeau.

C’est aussi la destinée de Dieudonné.

Ce n’est pas la première fois que la force créatrice de Dieudonné puise dans les figures mythologiques, use de matériaux monstrueux et de paradoxes angoissants, de choses que l’on cache à l’homme où dont l’homme se cache.

Certains oublieront bien volontiers que la biographie personnelle d’un artiste est secondaire pour l’essence de l’art. L’artiste plonge dans les secrets de l’âme de son époque, prête forme à ce que chacun s’interdit en conscience : l’artiste est au dessous de son œuvre, Dieudonné en fait suffisamment le geste sifflé sur scène, dessinant de ses bras quelque chose au plus haut niveau, au-dessus de lui-même.

Il n’existe d’ailleurs pas d’interview de Dieudonné où celui-ci livre l’interprétation de son œuvre : il nous l’abandonne et va vers son avenir d’homme collectif, c’est là son office : « Etre multiple ».

Ce n’est pas Dieudonné qui décide qu’il est un artiste : c’est son public qui n’a que faire de l’humour infructueux, sans dynamisme, sous contrainte morale, insupportable d’ennui et stérile dont on nous abreuve quotidiennement par convention.

Se sauver des conventions est une urgence, c’est pourquoi il existait autrefois des bouffons…certaines choses ne pouvant être exprimées que par le démoniaque ou le divin d’un esprit agissant autrement.
Lourd fardeau que celui du bouffon, selon ses capacités.

Le primitif le jugera possédé soit par le démon, soit par Dieu selon ses conflits intérieurs.

Dieudonné porte un lourd fardeau, dangereux pour l’homme personnel Dieudonné d’où jaillissent des créations impersonnelles sur les convictions, les méthodes collectives, les voies auxquelles l’époque nous accroche.

Et pourtant sans Dieudonné l’humour aujourd’hui en France tomberait dans le dépouillement le plus absolu.

Par code.
"Je ne suis pas d'accord avec toutes ses thèses, explique-t-il au JDD. Il nie par exemple la traite des esclaves organisée depuis l'île de Gorée, au large de Dakar. Mais pour moi, c'est la liberté d'expression qui compte." Et de résumer sa prestation à "une performance humoristique, de l'art contemporain".

jeudi 11 décembre 2008

Liberté d'expression : de Job à Dieudonné


"Il y a des limites à la liberté d'expression."


Quelles limites dans l'expression faudrait-il imposer à six milliards d'individus particuliers dans le cadre de l'évolution de l'humanité, toujours en cours ?

Qui, quel humain se croirait en droit de ressentir les limites à la liberté d'expression ?

Quel être surhumain d'une extrême susceptibilité personnelle exigerait que tous cèdent à certaines exigences morales qu'il se croirait en droit de ressentir pour tous ?

Quel homme, quel être surhumain, quel Dieu serait-ce alors ?

 
Un Dieu à louer comme Juste mais qui aimerait jalousement se l'entendre répéter ?

Un Dieu méfiant, s'imposant, de force, à tous ?

Ce Dieu me paraîtrait habité d'éléments distincts qui lui donnerait une personnalité finalement bien humaine : je recevrai fort mal que cette personnalité s'estime en mesure de venir me dire que je lui dois des comptes.

Ce n'est certainement pas à l'amoralité d'un chef de tribu archaïque que l'on a des comptes à rendre et certainement pas dans le domaine de la culture humaine.

Comme je l'ai dit récemment, la culture humaine naît dans les sources de l'imagination, les sources de l'inspiration, les pensées, les pensées de fantaisie, le jeu.

C'est de cette libre ouverture sur « ce qui nous vient à l'esprit » que dépend la culture humaine.

Nous en dépendons, c'est toute la beauté et la grandeur de la culture humaine.

Nous en dépendons, c'est toute la beauté et la grandeur des sources de l'imagination, des sources de l'inspiration, des pensées, des pensées de fantaisie, du jeu.

C'est aussi se rendre compte à quel point nous dépendons de la liberté d'expression.
Dieudonné, comédien, humoriste, a face à lui, une fois de plus, de Justes Divinités qui exigent qu'on les maintienne à tout prix de bonne humeur...

C'est en ces circonstances, qu'on a une personnalité ou que l'on en n'a pas.

Que certains soient possédés par leurs images plus qu'ils ne les possèdent, que certains aient une dépendance totale et absolue en certaines choses, ne suffit pas pour que l'on se serve de ces bases pour rendre la Justice Absolue !

Cela, c'est l'expression de l'injustice TOTALE.

Les « propriétés personnelles » des uns et des autres ne mettent personne en relation : ce sont des cassures, des FRONTIERES.

Nous sommes six milliards d'êtres humains, c'est notre seule totalité.

Nous dépendons de la liberté d'expression !

Nul ne sait ce qu'il adviendra de l'homme, nul n'est un Dieu : le contradictoire et ce qu'il inspire est le seul moyen capable de faire de nous un jour, des êtres Justes...

... à moins de préférer la mort.


* * *





"En vérité, je sais bien qu'il en est ainsi : L'homme pourrait-il avoir raison contre Dieu ? Quiconque s'avise de discuter avec lui ne trouve pas à répondre une fois sur mille ... Recourir à la force ? Il l'emporte en vigueur ! Au tribunal ? Mais qui donc l'assignera ? ...
Car ce n'est pas comme moi un homme : impossible de discuter, de comparaître ensemble en justice ... Il peut me tuer : je n'ai d'autre espoir que de justifier devant lui ma conduite."

Le Livre de Job - Job 9 et 13

samedi 22 novembre 2008

Vers une convention naturelle (r)évolutionnaire

Le racisme néo social : règlementation de l'évolution, viol de l'autre. Contre déshumanisation et dépersonnalisation, une (r)évolution par une convention naturelle, est en train de naître....
La race humaine est vieille de millions d'années et de millions d'images, chaque être humain a en lui des symboles universellement répandus, ce qui agite en profondeur chaque être humain agite chacun de nous.

Dans le cadre d'une évolution par différenciation, sous le masque des apparences, nous ne sommes pas différenciés : nous sommes des personnes, des individus, et avons tous la perception du lien de conscience qui nous unit.

Pourtant de ce qui est « civilisé », ou bien, ou mal, ce qui est l'est pour les uns, l'est peu pour les autres.

Dans le cadre d'une évolution par différenciation, il y a diversité, et l'on voit bien que les rêveurs politiques nous éloignent de la nature réelle des choses, ne font que développer des injustices, des discriminations.

Que perçoit chacun d'entre nous en premier ?

Ce n'est pas son environnement, c'est lui-même.

Ce que font les politiciens, les théologiens, les rois des « ismes » et des « logies », c'est de chercher loin de toute intériorité à solutionner la question du bonheur universel par les choses extérieures, leur répartition, leur réglementation … ces solutions qui doivent être défendues, protégées, deviennent rapidement des privilèges.

Ces privilèges forment nos cultures, nos nations, dans laquelle la vie navigue entre « bien » et « mal » et où le niveau culturel est considéré si élevé, qu'on est fort étonné des douleurs, des bains de sang, que provoque l'installation du paradis terrestre…

C'est que le paradis nous est promis par des gens qui s'imaginent un large champ de conscience et livrent bataille, en recherche de supériorité individuelle.

Sous couvert d'un racisme « néo social » « à la Zemmour » re-apparaît la « fameuse » notion de race qui établi que parce que l'homme a l'intelligence adéquate à son environnement et s'y adapte physiquement et psychiquement, son apparence ou ses données culturelles, différentes, amèneraient les notions d'infériorité et de supériorité, faisant de l'autre - forcément de l'autre - un sous homme.

Mais ce sous homme là a en lui des symboles universellement répandus, qui agitent en profondeur chaque être humain.

C'est moi, encore moi, ce sous homme, cet individu : une personne, et je ne peut être quelqu'un qui m'attaquerait moi-même !

Nous vivons dans un monde en mouvement, en renouvellement, ou la dépersonnalisation, la déshumanisation, font des autres humains, des autres nations, des autres cultures, des fonctions, de simples fonctions, notamment étrangères à la haute moralité de nos holocaustes…

N'allons pas croire cependant que l'homme est habité prioritairement de mauvais sentiments : tout nous prouve le contraire dans sa volonté universelle d'établir des lois saines. Ne hurlons pas non plus contre la modernité : elle peut permettre efficacement de lutter contre l'anarchie.



Puisque les rêveurs politiques nous éloignent de la nature réelle des choses, puisque nous sommes des êtres naturels, puisque nous sommes dans un processus d'évolution par différenciation, gageons que l'homme comprendra les énergies vitales qui se trouvent pour l'espèce toute entière dans ce qu'il perçoit en premier : lui-même.



Malgré les créateurs professionnels de dépendance, malgré les exploiteurs de faiblesse, l'homme est, en soi, fondamentalement, une capacité à s'améliorer, vieille de millions d'années et de millions d'images.

C'est un immense trésor, en chacun de nous.

Les « ismes » et « logies » ne sont que des minimisations d'individus ayant véritablement perdu la tête jetant de côté comme « inférieur » ou « diaboliquement mauvais » tout ce qu'ils ne comprennent pas pour tenir le peuple sous « protection sociale » par l'assujettissement contre fourrage, ce qui constitue un étouffement de la nature profonde de chaque individu générant d'invisibles holocaustes de l'humanité par l'urbanisation, les intoxications, l'épuisement nerveux !

Le sens de la vie ne peut être décidé par un Etat - l'homme en fait seul l'expérience en lui-même, en vivant le bien et le mal - et il est urgent de nous sauver nous-mêmes des autodestructions à venir en utilisant la seule force valable : {{le devoir que nous avons de nous comporter en citoyens, en nous exprimant, en tant qu'humains,}} à la place de ceux qui se présentent notoirement comme « seuls partis de pouvoir légitimes » ce qui en dit long, sur leur universalité, de caste…



Si en tant qu'humains nous ne pouvons être des êtres qui nous attaquons nous-mêmes, nous cessons d'être isolés, en créant une convention naturelle plus forte que les conventions artificielles d'un Etat, d'une nation, d'intérêts privés.



Cette convention naturelle est en train de naître, par internet.

Dans les mois et les années à venir, faisant seule son chemin en vivant le bien et le mal, elle renversera tout ... par chacun d'entre vous !

samedi 1 novembre 2008

Et pourtant, elle allaite son enfant mort… Dieudonné, une construction universaliste 100 % sans compromis et sans asservissement.

Le sketch de Dieudonné sur cette mère pygmée qui allaite son enfant mort nous a tous saisi. Tous, d'autant que les pygmées ne sont dans ce sketch reconnus que comme des nuisibles.

L'émotion est intense, les spectateurs, qui ne savent pas ce qui en eux même crée une telle émotion, le font savoir à l'Artiste, invariablement, après chaque représentation… facteur moral ? Oui car quel édifice éthique permet cette mort, dans l'indifférence, et que construisons nous, là-dessus, si ce n'est un édifice barbare ?

Rien ne rend plus barbare que la recherche du profit : la forêt est efficacement rasée, le pipeline est efficacement installé, personne ne vient troubler efficacement la fête : meurent les pygmées, le fait est naturel, voilà la vérité.

Nous sommes donc, de toute évidence, devant une « vérité construite » par et pour toute une civilisation :

faire vivre des milliers de gens avec ce pipeline en en faisant crever quelques milliers d'autres, nous l'acceptons.

Accepter ce pétrole, c'est s'asservir, et ce sketch, s'il met mal à l'aise son public, c'est peut être parce que nous acceptons beaucoup, beaucoup de tout, beaucoup de trop et nous asservissons d'autant.

Il se trouve que la morale est une fibre essentielle de l'humanité qu'un Moïse peut proclamer, mais elle reste, têtue, une fibre naturelle sans laquelle la naissance de Moïse n'aurait pas été possible, faute de cohérence chez les premiers humains : la morale est donc aussi vieille que l'humanité en tant que telle, aussi vieille que les pygmées eux mêmes, et a ceci de particulièrement curieux de cesser, tout à coup, en dehors des « frontières construites » par et pour toute une civilisation…

Dieudonné a ce talent : universaliste sans compromis il confie l'homme à l'homme, authentiquement, et s'il ne prend pas sur lui - tel le Christ - « les péchés du monde », il se réalise en Bouffon qui lui sait que le Christ, extérieur à chaque individu, est mort pour des « péchés » qui restent eux aussi extérieurs à chaque individu...

...et pourtant, elle allaite son enfant mort.



Galilée
envoyé par discobole




samedi 25 octobre 2008

Ayez foi en vos rêves de petits humains !

Des millions d’années, des millions d’images, que nous avons choisies, entre amour, peur, réalité matérielle, voilà ce que nous sommes et une seule créature sur cette terre peut établir ce qui a un sens : l’homme. Sans cerveau, pas de sens. Mais le sens ne semble pas pouvoir être connu par des êtres de conscience, le monde physique et ses coïncidences, voir le Dieu créateur, étaient là en premier, et de cela nous découlons, de cela nous venons.

Après ces millions d’années, aux images l’homme d’aujourd’hui préfère les mots, les redoutables « ismes » dogmatiques, aux faits.

Il n’est pas besoin de pratiquer des années de yoga ou de réclusion dans un monastère pour comprendre que ces préférences nous éloignent de la totalité, de l’universel.

Pourtant, une passion vivante a « tenu » l’homme de par les siècles : une nostalgie spirituelle, l’expérience de millions d’années sans « conscience de soi » dans la totalité, dans l’universel.

A cause des « ismes » l’essentiel nous échappe, et nous en avons plus que jamais un réel besoin.

Il s’agit d’un besoin de vie intérieure, cette vie libre, qui n’est pas une maladie, n’a rien d’effrayante, n’est pas subjective, car le subjectif qu’il soit spontané ou délibéré étant arbitraire, n’est pas totalité.

Nous avons construits un monde, le monde occidental, un gigantesque édifice mental, malade, mais au fond duquel vit encore un espoir immense.

Cet espoir est de parvenir à la totalité par des images intellectuelles, pour être des hommes dignes de la situation originelle.

Malheureusement les images des maîtres en « ismes » sont des images d’êtres faibles, habités de bas instincts, loin du grand art de la vie avec les choses réelles.

L’art de la vie est un rêve, un rêve méprisé car exigeant : il demande de l’humilité, qui est a priori inaccessible à la masse occidentale, fière et dominatrice, affairé à l’agitation permanente de ses connaissances et pourtant, pourtant, Ô combien prête à en savoir infiniment plus !

Les mouvements humains, dans tous les domaines, apportent à l’occident d’autres valeurs, qu’il s’active à mettre au bûcher tant il est vrai que l’occidental se considère, depuis les grecs, lui, supérieurement intelligent ayant trouvé chez d’autres, de bonnes idées… comme lorsqu’il base sa médecine sur les expériences millénaires des tribus « primitives » qui ont, elles, au moins, une intelligence en adéquation avec leur environnement, ce qui n’est plus depuis longtemps notre cas, nous qui n’arrivons pas à rouler en voiture dans nos villes pourtant prévues et aménagées pour la circulation automobile…

Le système contemporain occidental, sa pensée, sont un marécage où l’on brame à qui mieux mieux comment les choses devraient être sans jamais avoir vu les choses comme elles sont…l’« amour » Judéo-chrétien pousse l'occidental s’il est croyant à se plaindre à Dieu, à s’en prendre à Dieu, à l’accuser… si cela est son « amour » les chiffres effrayants de femmes et enfants battus ont leur explication, douloureuse.

Les douleurs du monde vont en s’accentuant… et les images des uns et des autres entraînent le non droit à l’existence d’une route commune pour la grande famille humaine.

Le Tao, l’Islam, nous concernent pourtant bien !

Mais les « ismes » qui vont avec sont eux aussi servi par des humains qui ont des images conforment à leurs vues… arbitraires.

Les croyants n’ont en effet pas forcément l’humilité d’être certain que Dieu n’a pas la même opinion qu’eux… par ailleurs rien n’empêche les athées ou agnostiques de ne pas avoir la même opinion qu’un croyant ou un Dieu : c’est dire la puissance infinie, « divine » entre les mains de l’homme !

Une chose est certaine : il y a de l’espoir, les capacités de compréhension humaines ne sont pas figées pour l’éternité, et tout ceci n’est qu’utilisation de mots alors que …

… nous sommes des millions d’années, des millions d’images.

L’héroïsme des uns et des autres dans les « ismes » est une prison inférieure : celle du verbe, de la magie verbale de grands prêtres qui se croient capable d’y faire entrer Dieu, pour des croyances qui font d’eux des êtres beaucoup plus « bêtes » qu’ils ne le pensent

Ayez foi en vos rêves de petits humains !

vendredi 29 août 2008

Mes excuses dans votre fondement



Le gigantesque édifice mental que constitue le monde occidental est un royaume artificiel qui a envahi le monde naturel. Si cet édifice était en paix avec lui-même et avec le monde, ce serait un événement dont nous aurions été avertis en premier chef.

S’il y a une chose dont nous sommes « avertis » en revanche ce sont « les perversions » de l’artiste le plus inadapté de France : le très abominable, le très monstrueux, le très infréquentable Dieudonné Mbala Mbala.

Situation d’exception ? C’est à voir…

Dieudonné aurait pu choisir un autre type de création, fait de blagues de routines, de talent traditionnel, d’insuffisances traditionnelles, de conflits traditionnels… mais l’absolu est dynamique, le génie ne se prévoit pas : ces deux éléments sont au-dessus du bien honorable travail de l’artiste commun, au-delà de toute contrainte de régulation par des personnalités médiocres.

Le génie d’un artiste n’est pas une personne, mais place bel et bien l’artiste dans une situation d’exception : il ne peut être jugé qu’à partir de et sur son art, pas sur sa personne.

La « normalité » est un but pour l’être moyen qui aime les lois collectives cramponné à des angoisses et des buts qui ne sont guère fameux tandis que la contrainte de la norme est ennuyeuse, est l’enfer, pour les autres, quand elle ne les mène pas – par ses insuffisances – directement à la mort.

Le travail de l’humoriste militant Dieudonné est dénoncé comme s’il était un phénomène dominant, comme s’il était, effectivement et littéralement le représentant de la branche humoristique d’Al Qaida.

Il y a erreur : l’humanité est composé de millions de voix dans une longue nuit éclairée par la lucarne télévisuelle et le génie prend racine dans l’âme de l’humanité.

Quels individus prétendent ramener l’humanité à eux seuls ? Qui se fait le tribunal et les assises s’incarnant depuis son domaine personnel juge du génie ?

L’œuvre de Dieudonné concerne tous nos contemporains et comme bien d’autres avant lui on dresse devant lui des raisons particulières : la terre est plate - comme chacun sait - et certaines compensations conviennent à certains et pas aux autres…



Est-il possible que les sketch de Dieudonné aient un effet qui puisse se traduire par un préjudice humanitaire alors que de toute évidence le rire est salutaire et que des groupes représentatifs et multiples de milliers de spectateurs agissent à rire, existent à rire des imperfections et de la partialité des penseurs et des esprits mis les plus en lumière dans la petite lucarne ?

Est-il possible que la liberté d’expression soit une chose négative ? Oui, vous répondrons les adversaires de la liberté d’hier et d’aujourd’hui mais alors, pour le jaloux bénéfice de qui et de quoi ? N’ont ils pas d’intelligence pour l’adaptation à la vie de l’humanité, pour l’universalisme, ou préfèrent ils la barbarie fanatique d’une partialité de dix mille ans ?

Marcher devant, c’est s’exposer aux coups, et, dans le cas de Dieudonné, ce ne sont pas les coups du destin, ce sont les coups du maître.

Le maître sait ce qu’est le génie : le génie est d’offrir une apaisante explication sur le maître, un maître prospérant sur les erreurs du passé résultants de sa légendaire infaillibilité … dans le mensonge.

mardi 20 mai 2008

Les Droits de l’Ego, Droits de l’Homme dans un monde moderne ?

Ce ne sont pas les batteurs d’estrades politiques qui manquent pour en imposer publiquement quant aux droits de l’homme.

Pourtant c’est à la tête de peuples manipulés - ou prétendant à leurs orientations - dans un immense cirque militaro marchand, que ces « personnages » se présentent.

On ne peut guère parler au sujet de ces « personnages » et de leurs discours que d’assemblages tout justes bons à nous mener à la catastrophe.

Les programmes des politiciens ne sont que des machinations plausibles, des plans qui laissent à penser que leurs suggestions et leurs intentions ont de justes et bons desseins : des promesses et de séduisants espoirs font croire aux peuples qu’une averse de bienfaits fantastiques les attendent.

Mais nous voyons bien, en France par exemple, que la fin de la pauvreté et du chômage, choses promises parmi d’autres grands projets, ne sont que tromperies, prises au sérieux par le public le plus large, qui se trouve d’année en année toujours plus dépouillé et, c’est le plus inquiétant, tout ceci bien entendu sans la moindre scrupule de la part de nos politiciens humanistes mis les plus en lumière :

Bien loin des droits de l’homme, la fin semble justifier les moyens.

N’allons pas jusqu’à parler de pacte avec le diable, mais plus simplement de contrat avec le mal (cela pose d’ailleurs un autre problème : qu’en est-il du mal en chacun d’entre nous ?).

Les moyens néfastes mis en œuvres dans notre société moderne pour redonner sa place à l’humain sont des idéalismes, parfois un « giving a chance » et il est facile de constater que les peuples ne sont informés que de mensonges et de futilités à buts lucratifs.

Aux séductions que peuvent avoir certains discours se joignent aussi certaines attitudes hystériques, en parfaites contradictions avec l’idée de « bien ».

Un discours assoiffé d’infinies certitudes donne visiblement le droit de vivre par delà les scrupules : ce discours est donc un alibi pour maintenir en place tout ce qui peut empêcher une compréhension approfondie des choses, une plus juste approche de la dignité des êtres de chair et de sang que nous sommes.

L’ignorance qu’ont les individus formant les peuples, les apparences qui font face, la méconnaissance de soi malmenée par le marketing, les publicités et programmes télévisuels bruyants qui prônent le culte de l’ego, mais aussi les applications des volontés de centralisateurs d’Etat qui visent sans cesse à réformer (entre autres…) les programmes scolaires dans un monde ou les enfants ne peuvent à aucun moment accéder à la concentration nécessaire à leurs études (baladeurs, agitation multimédia…), voilà quelques éléments de noirceur, que l’ignorance ne peut absolument pas tirer au clair !

Faillite morale, hystérie, désir cultivé d’être admiré par la consommation en autant de braillements dont on se demandent quels droits de l’homme pourraient naître un jour, à part le droit laissé aux hommes de ramper comme des chiens, ce qui n’est pas que lâcheté, mais est surtout culture politique, saignée des peuples, conditionnement.

L’action de censure se surajoute à cet ensemble, et Internet permet de se rendre compte que la chasse aux cibistes puis aux radios libres que l’on a pu constater en son temps, est un phénomène d’actualité : les pouvoirs n’aiment pas que les gens se parlent, ce qui est un droit de l’homme à l’homme.

Il se trouvera toujours quelques monstrueux psychopathes pour maquiller avantageusement ou désavantageusement certaines réalités (de l’histoire), pour ménager les uns ou les autres, nier ou avantager les horreurs blessantes faites à toute l’humanité, au passé, au présent, au futur.

Droits de l’homme, souffrir et faire souffrir, politiciens, comment découvrir la vérité dans les abîmes, au milieu de manipulations de gens qui pensent devenir meilleurs en étant toujours plus cruels mais aussi toujours plus possédés par la modernité ?

A se demander si les hordes de dieux et de démons primitifs qui habitaient toutes choses extérieures aux premiers hommes, ne sont pas descendus jusqu’à nous, nous, qui sommes animés par le progrès, la possession de biens de consommation pour mettre en valeur l’Ego, les Droits de l’Ego, pas les Droits de l’Homme.




Ce texte est publié dans le cadre du Centre de Recherche Les OGRES et est pour cette raison également disponible sur Les OGRES Afrique et Les OGRES Politiques

mercredi 7 mai 2008

Palestiiine, le tube de l’été pour une percée au cœur, une menée au bord de la tombe, une plainte qui ne trouve pas d’écho ...

... auprès de la justice la plus élémentaire : le DROIT de se plaindre.


Politiciens, médias, marchands, nous dictent en chœur d'inébranlables assurances, face à cela, certains ne cherchent aucun profit et lancent des épreuves de résistance, de résistance morale.

Face à la prétendue « omniscience » qui nous est servie, il faut être solide, car, si elle était « omnisciente » elle aurait l'assurance inébranlable que ses propos sont justes et n'aurait pas besoin d'engager des procès : sa perfection ne se ferait pas sur le dos de qui que ce soit, et nul d'ailleurs, n'aurait à se plaindre.

D'un point de vue strictement humain, nous voyons des attitudes révoltantes : des misères morales, des misères physiques « édifiantes » et il importe de savoir ce qui fonde ces misères.

Pour localiser la misère il faut donc se demander ce que possèdent certains hommes que d'autres ne possèderaient pas, car des Etres Humains, à cause de leur impossibilité à se défendre face à ce qui est « Tout-Puissant », conscients de leur impuissance, se heurtent à cette « omniscience » !

Ceux qui se défendent face à la « Toute Puissance » sont de simples Etres Humains, en quoi leur égale concentration d'humanité induirait-elle qu'ils se comportent autrement qu'en hommes ?

Le droit légitime de se plaindre,

car le droit de se plaindre est légitime,

n'est pas légitime pour certains hommes, de toute évidence noirs, marrons, rouges et jaunes mais blancs, aussi : les miséreux.

Il y a normalement des juges réputés pour la justice : en cas d'injustice il est naturel d'aller s'y plaindre...

... c'est là qu'on entend alors que le droit le plus élémentaire de se plaindre est refusé à certains hommes...

... tandis que leurs maux ne cessent pas !

Pourtant, l'Etre torturé, injustement martyrisé ne devrait pas être s'il y a « omniscience » !

Beaucoup de choses ne devraient pas être s'il y avait « omniscience divine » en action sur cette terre !

Il n'y a guère de fondements divins en action mais certainement beaucoup d'Etres Humains, dans l'erreur.

Certains n'ont plus l'espoir d'être entendus, et veulent réveiller « l'omniscience divine » par la confrontation, violente.

Dramatique point culminant : l'humain piétiné est accablé des reproches des « Toutes Puissances » : qui ose s'opposer à leur bonté, leurs bons conseils !?

QUELS CONSEILS ?

Les conseils de ceux qui vous diront qu'il est légitime et juste que la victime de l'injustice soit martyrisée et que leur « Toute Puissance » prime le droit !?

Sans vouloir douter de la morale, sans vouloir douter de la justice qui nous est servie on reste pourtant en droit de l'ESPÉRER !!!

S'il n'est pas permis à un homme d'avoir un avis sur la justice, c'est qu'il y a quelque chose qui consiste à inverser les rôles dans le fonctionnement des choses, qui donne la nausée : cela veut dire qu'il y a « infidélité » de « l'omniscience », sérieusement préoccupée par elle-même puisque peu préoccupée par les demandes de justice !

C'est pour cela que certains hommes sont des révolutionnaires.

L'omniscience des politiciens, médias, marchands, n'est pas, elle n'est qu'une tyrannie, un phénomène d'apparences humaines, l'acceptation sans résistance faisant ses preuves, l'autodestruction est une déclaration finale qui règle brutalement la question d'Homme à Pouvoirs.

Pour des raisons de sécurité des tyrans, qui testent leur invincibilité divine, créent cette tragédie de notre époque, et

font même oublier que des tords moraux et physiques édifiants sont commis envers certains Hommes.


Il y a devant cette accumulation d'injustices et de violences, Dieu sait quoi...




fichier wma : http://lesogres.tv/videos/dieudonne_palestine_nougaro_03Piste3.wma


Découvrez aussi le tout nouveau (du jour), premier, et seul Myspace de Dieudonné himself

http://www.myspace.com/lofficieldedieudo

mercredi 23 avril 2008

Kopicodos par le Théâtre de la Lune : une voie vers les profondeurs


Le manque de chaleur dans un environnement «culturel» de surinflation narcissique par la consommation ne peut structurer des enfants cohérents.

Nos enfants subissent des frustrations, affectives, qui laissent à l'abandon des structures mentales vitales, qui sont autant d'instruments essentiels pour le devenir de l'espèce humaine : c'est laisser se développer un manque de confiance au monde, c'est refuser d'utiliser les capacités d'adaptation dans une société de conflits, c'est limiter le développement des personnalités de nos enfants sur la route de la vie.

Kopicodos, par le Théâtre de la Lune est un spectacle pour enfants qui est aussi un préalable aux activités conscientes de l'homme de demain, car les enfants sont notre espoir.

La culture télévisuelle de masse - et ses obsessions - participe à la névrotisation générale de l'homme, névrotisation qui correspond bien à l'homme moderne.

L'intimité de l'individu n'est pas «en ordre» sur la grand scène du monde : écartèlements, conflits, atmosphère empoisonnée troublent l'enfant, amené à stagner sur des socles représentatifs qui ne reposent sur aucune exigence profonde.

Nous vivons des temps modernes, sans harmonie.

L'essentiel de ce spectacle définit par le metteur en scène {{Hugo Lagomarsino}} comme « fantaisie visuelle pour jeunes et tout public » est une démarche d'imagination active.

Une des grandes souffrance de la vie est de ne pas comprendre.

Ce spectacle est un apport pour lutter contre la désorientation, les peurs, donc, les dangers de la vie actuelle, en cela, il est renovatio : renaissance et renouveau.

L'inconnu est exploré pour l'enfant, par des marionnettes sans fils, par l'alchimie de la lumière, de la musique, l'harmonie poétique des mots.

Dès le départ, dans le noir, des personnages font irruption dans des lucarnes lumineuses égrenant mots et rimes sur le « légendaire dromadaire qui aime la grammaire linéaire » en un conte du « j'aime ou j'aime pas » de « ce qui n'est pas vrai aujourd'hui mais sera vrai demain ».

En fil rouge entre chaque plateau, la rotation : rotation du huit qui est paire de lunette, parallélisme du chiffre onze, mais aussi rotation du six qui est alors neuf.

Danse de masques et tuniques multiculturelles s'animent sur un Boléro de Ravel, puis match de foot entre deux jambes qui jouent moins fort et moins vite quand le ballon devient plus petit, enfin théâtre de guignol réinventé ou le personnage seul, seul pour jouer, trouve l'harmonie contre la solitude, dans le partage, offrant généreusement à un être tubercule les cinq sens, avant que de passer à une danse de serpents-oiseaux et à la scène finale, véritable scène primordiale...

... un océan de toile bleue apparaît avec ses vagues, océan originel relié au soleil qui le tient avec un composant : l'humanité, représentée par quatre marionnettes émergeantes, quatre comme autant de points cardinaux, sur un magnifique « all together now ».

Quatre personnages différenciés, en coexistence au milieu des éléments de vie, eau, soleil-lunaire, montrent l'équilibre de la vie sous les jeux de lumière... un final grandiose car l'océan et la lumière ne demeurent pas sur scène.

Tandis que les applaudissements commencent, la magie de la lumière fait déborder et se répandre vagues et marionnettes dans la salle : le nourricier éclaire l'ombre, la scène est alors en chacun d'autant que les personnages vont à la rencontre des enfants.

Point culminant ! Aucune inquiétude que pourraient avoir les enfants envers des interprètes lointains ne subsiste car, si l'ombre dans la salle a disparu, c'est l'ombre - l'ombre par nature, la peur en chaque être humain - qui est évacuée également par le contact direct

- non seulement avec les éléments primordiaux,

- mais aussi par le contact avec les comédiens, projetant par leur jeux rayonnant, la lumière contre l'ombre, moment où la vie culmine par une vaste échappée, intime, individualisée avec art selon les réactions de chaque enfant,

- mais enfin et surtout par une vaste échappée pour une fin du microcosme de la scène dans un début d'Universel.

All Together Now




Un site tout en formes, couleurs et chaleur à visiter absolument :


http://theatredelalune.free.fr/kopicodos.html


Renseignements - Réservations: 01 42 41 04 40 / 06 87 64 60 99








dimanche 20 avril 2008

Du soi disant primitif à l’homme moderne, l’intelligence adéquate de l’Etre Humain

Comment parler de l’homme originel, de celui qui fut à un âge sur lequel se projette davantage de convictions que de connaissances ?

Homme veut bien dire Humain et il a bien fallu que l’affaire commence par un bout : le psychisme qui détermine ce qu’est « Etre Humain ».

L’homme a d’autres restes que son corps de chair et de sang : son psychisme aussi a évolué, ou pour être exact, a subi un processus de différentiation.

Ce processus est l’évolution : la nature cherche sa voie, l’homme a trouvé beaucoup de façons de ne pas conserver le feu avant d’en trouver une seule qui le fasse, transmissible, et vogue la galère…

Une question se pose : ce que vivaient les premiers hommes est-il plus absurde que ce que nous vivons ?
L’homme moderne utilise un couteau pour la viande, un autre pour le poisson, l’homme originel pensait maléfique l’emploi du fer au lieu du silex pour gratter une peau de bête, quelle différence ?!

 
Une différence : « une autre hypothèse » sur les faits.

Tout d’abord nous voyons que la façon dont l’homme originel expliquait le monde montre sa capacité à la concentration qui nous a mené à aujourd’hui ; nous avons cette même concentration en pensant à demain.

Ensuite il ne faut pas se convaincre de choses floues : notre façon de voir l’homme originel si nous connaissons nos POSTULATS - en vérité - simplifie l’énigme que représente nos origines.

L’homme moderne est convaincu par la raison que tout est naturel et explicable : ceci est sacré et n’est à aucun moment remis en cause, soit…le surnaturel n’a donc pas sa place.

Le fonctionnement des atomes est pourtant un monde de bien étranges phénomènes, constatés, mais pas expliqués !!!

Les atomes ont à se plier à notre raison, impérativement, par quel surnaturel arbitraire, allez savoir… c’est un hasard que les atomes fonctionnent en atomes diront les maîtres en causalité.

C’est une réponse qui dépend de la raison, et le raisonnable n’explique pas le hasard… ne nous énervons pas, ne nous énervons pas comme si nous parlions de surnaturel, comme des « sauvages » de grâce… éprouver un tel ressenti quant au hasard est un ressenti quant au surnaturel : attitude primitive.

Si nous sommes les fruits du hasard en tant qu’Etres Humains nous devons bien admettre aussi – nos vies le prouvent - que le hasard est imprévisible.

Les premiers hommes se posaient ils la question du surnaturel où l’environnement qui était le leur les avait-il habitué à l’imprévisible ?

Le hasard leur semblait-il frapper de façon arbitraire ? Que quelque chose se passe ou ne se passe pas, par hasard, dit peu de choses.

L’homme originel devait faire face à la réalité : s’agissait-il en lui de croyance en un surnaturel ou plutôt de la « logique » d’un arbitraire du hasard ?

L’homme originel connaissait la nature, mieux que nous, et pouvait se demander le pourquoi de chaque évènement par une dépendance causale aux faits de la nature…là est une « raison ».Vivre avec ce qui existe, éviter les trous dans l’ordre des choses, sécuriser l’ordinaire imprévisible par « la magie » pratique, logique pour remettre les choses en ordre : très possible qu’il en fut ainsi.

Et quand on sait ce qu’on sait sur les atomes, qu’est ce qui ne serait pas possible ?

Tout est intelligence adéquate.

Si en ville oublier quelque chose vous perturbe, vous faisant manquer tel ou tel acte, dans la nature, cela vous tue.

L’homme originel était EVEILLE, il ne se passe que ceci : l’homme moderne veut être le maître de toute chose, mais sans le soleil, il ne serait rien.

Les actes religieux, les croyances, la magie, en définitive ont été pensés : l’homme originel offrait son corps et son esprit à la force magique, la force de vie, aujourd’hui certains remettent leur âme à Dieu.

L’homme originel faisait, celui d’aujourd’hui tente d’expliquer ce qu’il fait, voilà tout... l’intelligence adéquate ne se commande pas : c’est un coup de massue de la nature (voulu par Dieu ?) qui devrait nous pousser à casser certaines commodités et leurs tiroirs qui se manifestent, par raison, dans notre environnement chrétien lumineux, SURTOUT LE DIMANCHE, par superstition !!!

















vendredi 28 mars 2008

Vers une métamorphose de la pensée : des droits de l’homme au niveau de vie, le combat de demain.




Trop d’éléments psychologiques se sont engagés au cours de l’histoire humaine : la situation dans laquelle se trouve notre monde fait que les états écrasent les particuliers en offrant à chaque âme humaine des illusions.

Vie sociale, vie politique, vie artistique, vie philosophique ont crées un chemin vers la fin du monde, ce que l’homme a engagé d’amour dans ses images le mène à l’autodestruction.

Ce qui s’est construit sur des millénaires ne peut se défaire d’un coup de baguette magique.

Cependant, sur tout cela peut peser une influence nouvelle.

Nous avons, devant les bouleversements mondiaux annoncés meurtriers, devant les catastrophes « naturelles » prévues, qui vont décimer des populations entières, une vision claire des motivations vraies de l’homme et chaque jour des individus en prennent conscience.

Les occasions ne manquent pas, les occasions ne manqueront pas, qui feront que l’homme s’inquiète et s’inquiétera des intentions secondes des dirigeants en règne.

C’est chaque particulier à l’avenir, qui, tout naturellement, répondra aux appels à la mobilisation pour sauver le futur en agissant avec d’autres êtres humains dans la même disposition d’esprit : pas d’intentions secondes, pas de fourberies.

Il n’y a pas à désespérer ou baisser les bras : dans le processus de différenciation qu’est l’évolution – toujours en cours – le social, le politique, l’artistique, le philosophique ne sont pas destinés à stagner, avec leurs contenus signifiants, éducatifs, liés aux nécessités de l’évolution même, mais sont destinés à évoluer.

Féconder l’humanité par des mythes, c’est terminé.

Nous vivons une autre ère, qui a des allures de fin du monde, mais porte en elle des allures de renouvellement, ce renouvellement étant issue de la volonté de survie de l’espèce, une volonté inconsciente et primordiale face aux menaces de la technologie et de cette conscience occidentale contemporaine, malade, et, pour s’en convaincre, il suffit de regarder les médias : « de vrais malades »… qui ne s’est - au fond de lui-même et en toute honnêteté - pas encore rendu compte de ce fait ?!?

La cohésion humaine reste vivace face à l’arbitraire géographique, l’arbitraire religieux, l’arbitraire ethnique, l’arbitraire social, l’arbitraire politique, l’arbitraire mémoriel…

Beaucoup d’arbitraire n’est-ce pas ?

C’est là la faille du système tout entier : "chance" extraordinaire pour une métamorphose de la pensée !

Car de tous les éléments psychologiques engagés au cours de l’histoire humaine et, malgré la situation dans laquelle nous nous trouvons où chaque âme humaine se fait bercer par des illusions et des systèmes policiers de terreurs, chaque homme a en lui, par cela même, des aspirations plus fortes que tout le reste : l’homme aime son prochain, en a besoin, veut échanger et partager dans une société libre.

Les intentions secondes, les corruptions, qui sont au premier plan, retrouveront leur place loin derrière au profit du plus proche : l’homme, avec lequel l’homme est entassé par le système ! Quelle dérision !


Cet idéalisme là ne s’est jamais éteint au fond de l’homme, mieux, c’est sur le chemin de sa perte que l’homme va découvrir le feu, le vrai, celui qui ne s’est jamais éteint, puisque nos flammes nous unissent malgré les créateurs professionnels de dépendance, les exploiteurs de faiblesse… précisément, la faiblesse de l’un attire la force sympathique de l’autre, l’enchaînement (stricto sensu) amène aux rapprochements contre de tels commandements, la distance que l’on veut mettre entre les hommes par l’étatique fait se poser aux gens la question de « qui a décidé cela, qui tire les ficelles ? » non pas dans l’ombre, mais de l’ombre.

La nature profonde humaine vaincra, par une métamorphose naturelle de la pensée humaine, sans subordination et sans humiliation des uns au profit des autres : l’homme a envie d’apprendre, est fait pour évoluer nul ne peut décider pour toute l’espèce du niveau de vie des uns et des autres, phénomène qui tire actuellement vers lui toute la vie.

C’est le droit au niveau de vie et les critères de son idéal qui vont être au centre du débat dans les années à venir, le droit au niveau de vie sera le combat de demain, et cette fois il s’agira d’un authentique combat pour les droits de l’humain, pas pour les droits d’une masse d’humains découpés en unités sociales plus ou moins méritantes et manipulables, non : il s’agira bien d’une métamorphose de la pensée humaine, pour tous les humains sans que les Etats et les personnalités oppressantes camouflés derrière des "déclarations" pour tous qui les manipulent et dont le plus grand nombre est exclu dans la vie réelle, puissent continuer à nous pourrir la terre et … la vie.