vendredi 28 mars 2008

Vers une métamorphose de la pensée : des droits de l’homme au niveau de vie, le combat de demain.




Trop d’éléments psychologiques se sont engagés au cours de l’histoire humaine : la situation dans laquelle se trouve notre monde fait que les états écrasent les particuliers en offrant à chaque âme humaine des illusions.

Vie sociale, vie politique, vie artistique, vie philosophique ont crées un chemin vers la fin du monde, ce que l’homme a engagé d’amour dans ses images le mène à l’autodestruction.

Ce qui s’est construit sur des millénaires ne peut se défaire d’un coup de baguette magique.

Cependant, sur tout cela peut peser une influence nouvelle.

Nous avons, devant les bouleversements mondiaux annoncés meurtriers, devant les catastrophes « naturelles » prévues, qui vont décimer des populations entières, une vision claire des motivations vraies de l’homme et chaque jour des individus en prennent conscience.

Les occasions ne manquent pas, les occasions ne manqueront pas, qui feront que l’homme s’inquiète et s’inquiétera des intentions secondes des dirigeants en règne.

C’est chaque particulier à l’avenir, qui, tout naturellement, répondra aux appels à la mobilisation pour sauver le futur en agissant avec d’autres êtres humains dans la même disposition d’esprit : pas d’intentions secondes, pas de fourberies.

Il n’y a pas à désespérer ou baisser les bras : dans le processus de différenciation qu’est l’évolution – toujours en cours – le social, le politique, l’artistique, le philosophique ne sont pas destinés à stagner, avec leurs contenus signifiants, éducatifs, liés aux nécessités de l’évolution même, mais sont destinés à évoluer.

Féconder l’humanité par des mythes, c’est terminé.

Nous vivons une autre ère, qui a des allures de fin du monde, mais porte en elle des allures de renouvellement, ce renouvellement étant issue de la volonté de survie de l’espèce, une volonté inconsciente et primordiale face aux menaces de la technologie et de cette conscience occidentale contemporaine, malade, et, pour s’en convaincre, il suffit de regarder les médias : « de vrais malades »… qui ne s’est - au fond de lui-même et en toute honnêteté - pas encore rendu compte de ce fait ?!?

La cohésion humaine reste vivace face à l’arbitraire géographique, l’arbitraire religieux, l’arbitraire ethnique, l’arbitraire social, l’arbitraire politique, l’arbitraire mémoriel…

Beaucoup d’arbitraire n’est-ce pas ?

C’est là la faille du système tout entier : "chance" extraordinaire pour une métamorphose de la pensée !

Car de tous les éléments psychologiques engagés au cours de l’histoire humaine et, malgré la situation dans laquelle nous nous trouvons où chaque âme humaine se fait bercer par des illusions et des systèmes policiers de terreurs, chaque homme a en lui, par cela même, des aspirations plus fortes que tout le reste : l’homme aime son prochain, en a besoin, veut échanger et partager dans une société libre.

Les intentions secondes, les corruptions, qui sont au premier plan, retrouveront leur place loin derrière au profit du plus proche : l’homme, avec lequel l’homme est entassé par le système ! Quelle dérision !


Cet idéalisme là ne s’est jamais éteint au fond de l’homme, mieux, c’est sur le chemin de sa perte que l’homme va découvrir le feu, le vrai, celui qui ne s’est jamais éteint, puisque nos flammes nous unissent malgré les créateurs professionnels de dépendance, les exploiteurs de faiblesse… précisément, la faiblesse de l’un attire la force sympathique de l’autre, l’enchaînement (stricto sensu) amène aux rapprochements contre de tels commandements, la distance que l’on veut mettre entre les hommes par l’étatique fait se poser aux gens la question de « qui a décidé cela, qui tire les ficelles ? » non pas dans l’ombre, mais de l’ombre.

La nature profonde humaine vaincra, par une métamorphose naturelle de la pensée humaine, sans subordination et sans humiliation des uns au profit des autres : l’homme a envie d’apprendre, est fait pour évoluer nul ne peut décider pour toute l’espèce du niveau de vie des uns et des autres, phénomène qui tire actuellement vers lui toute la vie.

C’est le droit au niveau de vie et les critères de son idéal qui vont être au centre du débat dans les années à venir, le droit au niveau de vie sera le combat de demain, et cette fois il s’agira d’un authentique combat pour les droits de l’humain, pas pour les droits d’une masse d’humains découpés en unités sociales plus ou moins méritantes et manipulables, non : il s’agira bien d’une métamorphose de la pensée humaine, pour tous les humains sans que les Etats et les personnalités oppressantes camouflés derrière des "déclarations" pour tous qui les manipulent et dont le plus grand nombre est exclu dans la vie réelle, puissent continuer à nous pourrir la terre et … la vie.