mercredi 24 juin 2009

Contre la pensée contemporaine, la parole ancienne ?


Il n'y a plus un sou vaillant dans les caisses des services d'aide sociale et nous n'en sommes qu'à la moitié de l'année. Le bénévolat prévient qu'il ne pourra faire face seul. Les pôles emploi n'ont pas les moyens de leurs actions. Les pauvres errent dans les rues. La France comme toute l'Europe ferme les yeux devant les hécatombes de migrants qui périssent en Méditerranée (200 officiellement en mars 2009 par exemple). Non content de piller les ressources de l'Afrique, le pillage des cerveaux du sud est en œuvre.

Voilà parmi quelques autres, des faits simplement objectifs, inexcusables : des forces agressives venues de tous côtés se livrent à notre destruction.

L'homme d'aujourd'hui prétend pourtant avoir bien conscience de tout ceci.

Mais l’homme préfère parler de la responsabilité d'un autre cela : c'est la faute aux réseaux pro israélien, c'est la faute aux immigrés, c'est la faute aux femmes qui devraient rester à la maison...

Il y a donc dans notre temps un énorme problème d'exclusivité des points de vue : chacun est convaincu que son point de vue est la bonne voie.

Pendant ce temps là le miséreux (parfois le voisin, le frère...) se trouve dans une profonde détresse et n'est pas spécialement remis en selle par les « poètes » qui ont le courage de dénoncer « leurs » responsables du haut de leur « hauteur morale ».

Le voisin, le frère est hélas devenu sans intérêt dans la sphère de certains « humanistes » : l'exclusivité de leur point de vue se détourne du tout ceci .

Et pourtant, qui porte la vie ? Le voisin, le frère, chaque individu – poète ou pas - dans toute la relativité de ses points de vue.


- L'exclusivité des points de vue, les conflits ?

Comme par hasard, rien ne peut les empêcher...

- Aider son voisin ou son frère peut, par contre, être réalisé sans désordre.

Tout peut l'empêcher, comme par hasard…

Il avait été demandé à sœur Emmanuelle quel était selon elle le problème de notre temps et elle avait répondu « c'est moi, c’est toi... ».
On le voit, on le sait, l'opposition est dans chaque homme... mais il a décidé de s'ignorer lui même.

Il a certainement été une autre époque, autrefois, où il existait de bonnes voies, celles qui ont participées à l'évolution de l'espèce, de bonnes voies à proposer contre la pensée contemporaine : la parole ancienne.

Plus personne ne l'écoute mais les vérités qui la fonde sont toujours vraies, du sud au nord, de l'est à l'ouest.



mercredi 17 juin 2009

A religion marketing sublime (inale), église médiatique infernale.


« Je t'ai mis au creuset, mais non pour retirer de l'argent. Je t'ai éprouvé dans la fournaise de l'adversité. C'est pour l'amour de moi, pour l'amour de moi que je veux agir. » Isaïe, 48 10-11.

On pourrait croire que je ne m'adresse ici en citant la Bible qu'à ceux qui dorment en toute tranquillité dans leurs églises ou en cirent les bancs avec leurs culs, ou même, aux croyants des deux autres religions monothéistes.

Pas nécessairement.

Regardez le monde en cette époque infernale ... l'être humain, manipulé, s'abandonne à des pouvoirs ou des contre-pouvoirs qui tombent d'une chaire moderne : le téléviseur.

Comment ne pas les prendre en considération puisqu'ils viennent de si haut ? Chacun s'y abandonne sans jamais se rendre compte que tout vient d'en haut. Lorsque tout est imposé d'en haut d'une chaire, on ne peut en placer une, il faut se taire et écouter, interrompre les sermons des uns ou des autres est un sacrilège. Ce qui est dit d'en haut d'une chaire est la vérité absolue.

La grand messe médiatique fait qu'aujourd'hui le combat politique ne consiste plus, au fond, qu'à être d'accord avec un grand dogme : l'idéal de possession, l'idéal de consommation, en cherchant à savoir qui vous l'accordera le mieux.

Dans cette démarche il n'est à aucun moment question d'examiner ce qui nous plonge dans le trouble, de se questionner en profondeur sur le fond et donc, de trouver des réponses profondes aux problèmes de cette époque infernale.

Il est vrai qu'il faut compter avec la résistance des clergés politico-marchands et leur autorité pontificale. Il ne faut s'attendre de leur part à aucune bonne foi.

Nous ne sommes - pour le moment - qu'un petit nombre d'êtres qui pensent, ne font pas seulement partie d'une Eglise, mais de l'Humanité. Il n'est pas de l'intérêt de ces églises que l'humanité atteigne un quelconque équilibre et que les deux plateaux nord-sud portent le même poids.

Les injustes critiques faites à Dieudonné montrent clairement le deux poids, deux mesures de tout un système.

Système ? Marketing, publicité : immense pouvoir de faire de l'homme un égocentrique sans jamais éveiller le désir d'être - et d'être généreusement - car le sujet n'est que « moi », moi », encore « moi »... refuser de posséder plus, de consommer plus, étant devenu hérésie culturelle : ceux qui refusent s'exposent aux flammes éternelles de l'autre.

Certains pensent que la délivrance viendra par la fin de l'ennemi unique, "le sionisme", véritablement pour eux manifestation luciférienne. J'estime pour ma part qu'ils ne se font guère violence et n'arriveront jamais à faire croire à personne que leur état de profonde agitation n'est pas un autre enfer de souffrance. En tout cas pas à moi et pas aux OGRES Politiques.

Malheureusement nous essayons d'être sincère cela n'est ni facile ni narcotique. Nous nous permettons d'être indépendants d'autant que les gens sont bien libres de faire ce qu'ils veulent sans avoir à nous demander notre avis.

Mais par Osiris que certains se demandent qui a mis le serpent au paradis !
Quand certains affirment de façon plus ou moins subtile que ce sont « les sionistes » qui ont mis le serpent au paradis, il est clair qu'ils n'emploient pas leurs forces pour la liberté mais pour la guerre : car c'est bien Dieu qui a mis le serpent au paradis...

Ils sont dans le conventionnel, ils sont dans la convention et seuls ceux qui pensent dans la liberté peuvent dire des choses qui s'écartent de toute convention.

Je comprends parfaitement que certains vont exploser en me rappelant les martyrs de Gaza et il est fort sage de le faire. Mais ils sont dans un état de guerre qui m'est extérieur : il est certain qu'il faut, pour affirmer sa nature pacifique, être combatif...

Il est difficile dans ce système d'échapper aux conflits.

« Je t'ai mis au creuset, mais non pour retirer de l'argent. Je t'ai éprouvé dans la fournaise de l'adversité. C'est pour l'amour de moi, pour l'amour de moi que je veux agir. »
C'est par la Bible que j'ai commencé cet article : il est en effet difficile d'échapper aux conflits, aux conflits de l'âme... et ce qui est dit là, dans la Bible, est dit par le juge au-dessus de nous, qui n'a pas de juge au-dessus de Lui et unifie ses opposés dans l'homme.

On peut s'en plaindre, mais cela n'a pas de sens ... les chose sont comme elles sont : pourquoi se plaindre d'être humain ?!

Il suffit d'être complet en tant qu'individu, plus complet que ce collectif, c'est à dire, ne plus être un consommateur qui retire de l'argent pour se jeter dans la fournaise de la consommation de gadgets plus chers et plus beaux que celui du voisin pour le dominer ; il suffit de ne plus consommer de prêt à penser professé par des tourmentés aussi étonnants que la dernière poudre à laver plus blanc ; il suffit en somme d'un peu plus d'amour actif pour offrir une paix qui ne sera pas de ce monde tant que chacun pensera pouvoir guérir "les spleen de l'autre" par son mauvais caractère, son caractère mauvais.